Visite officielle à l’Île-du-Prince-Édouard – Réception

Le 12 septembre 2023

Sous réserve de modifications

Bonjour,

Avant de commencer, je tiens à reconnaître que nous sommes réunis sur le territoire non cédé du Mi’kma’ki, terre ancestrale du peuple mi’kmaq.

C’est pour moi un réel plaisir d’être ici, à l’Île-du-Prince-Édouard. Je vous remercie, Votre Honneur, de votre accueil chaleureux et de nous recevoir aujourd’hui.

Je me sens comme à la maison, entourée d’amis.

Soyons honnêtes. L’Île-du-Prince-Édouard enchante le monde entier. Par ses falaises escarpées et ses plages de sable rouge. Par sa culture maritime qui est si profondément ancrée dans votre vie et votre culture. Mais j’aimerais que le monde et le reste du Canada voient également qu’un travail formidable et innovant est accompli dans cette province.

Mes rencontres avec la lieutenante-gouverneure et le premier ministre, ainsi qu’avec nombre d’entre vous, m’ont permis d’apprendre que la province aborde avec détermination les défis auxquels elle est confrontée.

J’ai également eu l’occasion de rencontrer des leaders autochtones, et j’ai visité la Première Nation Abegweit, ce qui m’a permis de découvrir ses initiatives en matière de développement durable, notamment un projet d’écloserie visant à améliorer la biodiversité dans les cours d’eau. La rencontre du savoir autochtone et de la recherche scientifique dans une optique d’innovation nous offre de nombreuses possibilités d’apprentissage et de diffusion de connaissances. Il est important de faire connaître ces réalisations à la population canadienne pour favoriser la réconciliation, car cela montre la valeur que nous apportons tous et toutes à ce pays lorsque nous apprenons et travaillons ensemble.

Beaucoup d’entre vous m’ont parlé de l’impact des changements climatiques dans cette province. Près d’un an s’est écoulé depuis l’ouragan Fiona, mais les effets de cette catastrophe se font encore sentir. Il ne fait aucun doute que cet ouragan a bouleversé la province. J’ai pu en apprendre davantage sur les effets persistants de cette catastrophe, et cela me permettra, lorsque je rencontrerai des gens partout au pays, de parler des efforts que vous déployez pour préserver et reconstruire votre communauté, ainsi que pour guérir la planète.

J’ai été très impressionnée par le grand nombre d’habitants de l’île attachés au processus de guérison : guérison de l’environnement, guérison de leurs communautés, guérison des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie.

Demain, je terminerai ma visite à l’Île-du-Prince-Édouard en rencontrant des jeunes qui me feront part de leurs points de vue sur ces questions. J’apprends beaucoup de mes discussions avec les jeunes – les jeunes m’inspirent et me donnent de l’espoir.

Ce programme peut sembler très chargé, mais je tenais à en apprendre le plus possible afin de pouvoir faire connaître vos accomplissements à l’ensemble des Canadiens et Canadiennes !

Je veux encourager vos réussites et vos solutions novatrices.

Il y a un mot en inuktitut, ma langue maternelle, qui revêt une grande importance pour les Inuits et que je souhaite vous faire connaître aujourd’hui : ajuinnata.

Ce mot a différentes significations. Il désigne un serment, une promesse de ne jamais abandonner.

Ces derniers jours, j’ai été impressionnée de voir à quel point l’on retrouve l’esprit d’ajuinnata chez les habitants de l’île. Vous avez la détermination d’agir, peu importe la complexité de la situation.

Dans nos efforts pour améliorer le monde qui nous entoure, travaillons ensemble dans l’esprit d’ajuinnata. Engageons-nous à faire évoluer les choses, à écouter, à chercher à nous comprendre les uns les autres. Faisons de notre communauté, de notre ville, de notre province, de notre pays un lieu de fierté… un lieu où tous peuvent s’épanouir.

Œuvrons ensemble à l’édification d’un pays qui offre des chances de réussite à tous.

Je vous remercie pour tout ce que vous m’avez fait découvrir jusqu’à présent, et suis impatiente de poursuivre ma visite dans cette merveilleuse ville et cette belle province.

Merci.