Ottawa (Ontario), le vendredi 5 juin 2015

Je suis très heureux de me joindre à vous pour clore la Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership.

Après deux semaines chargées passées à voyager au Canada, à rencontrer des gens et à travailler avec vos collègues, vous êtes sans doute impatients de rentrer chez vous.

Mais avant, j’aimerais vous remercier d’avoir accepté de mettre votre vie, votre famille et votre travail brièvement de côté pour participer à cette expérience incroyable.

George Bernard Shaw a déjà dit ceci : « Si tu as une pomme, que j’ai une pomme et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées. »

Je sais que plus de deux idées ont été échangées ici ces derniers jours.

Toutes les présentations étaient des occasions d’apprentissage, et pas seulement pour vous.

Puisque j’adore apprendre, je me réjouis des leçons que vous m’avez transmises!

Lorsque nous avons fait connaissance, je vous ai parlé de votre diversité, du fait que vous représentez toute une gamme d’antécédents et d’expériences. À en juger par tout ce que vous avez fait ces deux dernières semaines, vous semblez avoir surmonté les différences que vous pouviez avoir. Ce faisant, vous vous êtes ouverts à de nouvelles idées et avez discuté ensemble d’enjeux liés à l’innovation et au leadership.

Vous avez remis en question des idées préconçues et avez découvert les qualités essentielles des bons leaders.

Une lourde tâche vous attend maintenant, car, croyez-le ou non, c’était la partie facile! Le plus difficile est à venir : appliquer ce que vous avez appris ici dans un contexte élargi.

À votre retour chez vous, j’espère que vous parlerez des gens que vous avez rencontrés. Que vous chercherez les occasions propices au changement. Que vous retournerez non pas à vos problèmes, mais avec des solutions. Que vous verrez comment mieux innover et collaborer dans nos communautés et au travail.

J’espère que votre expérience vous aura fait prendre conscience, ou vous aura confirmé, qu’il y a beaucoup à apprendre au sujet de notre monde et de nous-mêmes. 

C’est d’autant plus important que, très bientôt, nous serons à deux ans du 150e anniversaire de notre pays. Il faudra faire preuve d’un leadership audacieux et visionnaire.

Après toutes les questions que vous avez examinées ces deux dernières semaines, je vous en soumets une autre : comment utiliserez-vous ce que vous avez appris pour créer une nation plus forte, avertie et bienveillante à compter du 150e anniversaire?

Je vous remercie de votre participation et de votre dévouement à l’égard de cette conférence. Je vous laisse en reprenant ce que je vous ai dit à St. John’s :

Saisissez le moment.

Faites une différence.

C’est à votre tour.

Merci.