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Rome (Italie), le lundi 18 mars 2013
C’est un honneur pour Sharon et moi d’être ici à Rome pour assister à la messe soulignant l’élection de Sa Sainteté le pape François.
Nous aimerions d’abord faire part de notre gratitude à M. Jon Allen, chargé d’affaires du Canada, pour avoir organisé cette merveilleuse réception, ainsi qu’à M. Éric Sylvestre, recteur du Collège pontifical canadien, pour sa grande générosité et pour nous avoir permis de nous rassembler ici.
Nous remercions également Mme Anne Leahey, pour avoir organisé cette visite, ainsi que les missions canadiennes à Rome et à la Cité du Vatican, pour avoir fait de ce défi une réalité.
Finalement, j’en profite pour féliciter les étudiants, le personnel, les supporteurs et les anciens du Collège pontifical canadien, qui célèbre cette année son 125e anniversaire.
Comme je l’ai dit, c’est un honneur d’être avec vous aujourd’hui.
Les catholiques du monde entier ont attendu impatiemment la fin du conclave. L’élection du premier pape venu des Amériques est un choix inspiré, un choix qui témoigne de l’évolution et de la mondialisation du monde dans lequel nous vivons.
Nous savons déjà que le pape François apportera avec lui des valeurs qui lui sont chères.
Ses proches parlent de son humilité, de sa foi inébranlable et de sa capacité à voir le bien chez les autres.
L’an dernier, Sa Sainteté a dit à des prêtres en Argentine : « Allez. Allez et répandez vos témoignages. Allez et parlez à vos frères. Allez, partagez et posez des questions. »
Nous pouvons tous suivre ces paroles, quelles que soient nos croyances.
Nous devons partager entre nous. Il ne s’agit pas seulement de donner nos ressources, mais de consacrer notre temps et nos talents à des causes justes et nobles.
Parallèlement, nous devons écouter les gens dans le besoin, nous demander quoi faire pour améliorer la vie des autres, découvrir de nouvelles façons d’exprimer notre compassion. Nous devons écouter nos voisins et les étrangers. Nous devons prendre soin les uns des autres et accepter nos différences.
Nous devons créer un monde plus averti et bienveillant, un monde où nos enfants pourront grandir et prospérer. Pour y parvenir, nous devons travailler ensemble et aller au-delà des limites des disciplines, des pays et des religions.
Alors que nous sommes réunis pour célébrer cette occasion mémorable, je me réjouis de la vague de solidarité à l’égard du nouveau pontife. Je trouve inspirant de voir autant de gens — différents par leurs langues, leurs cultures, leurs origines — élever la voix à l’unisson.
L’élection du premier pape venu des Amériques amènera certes son lot de changements, mais, ce que l’on sait de la nature et de la foi de Sa Sainteté laisse présager un brillant avenir pour l’Église.
Je suis heureux de transmettre les meilleurs vœux de tous les Canadiens en cette occasion glorieuse.
Merci.
