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Rideau Hall, le mercredi 5 septembre 2012
Bienvenue à Rideau Hall, la demeure du peuple canadien!
C’est un honneur de recevoir des gens qui perpétuent les nobles traditions de l’Université McGill. Je suis fier d’avoir joué un rôle au sein de cette vénérable institution. Il est vrai qu’une partie de moi et de ma famille aura toujours ses racines à Montréal.
Nous gardons de précieux souvenirs des années passées à McGill, l’un des établissements d’enseignement les plus anciens et les plus réputés au pays. J’ai connu certains des plus grands moments de ma carrière alors que j’étais directeur de cette université; j’y ai aussi appris quelques leçons d’humilité, dont nous ne parlerons pas pour l’instant!
J’aimerais d’abord vous remercier de m’avoir remis le Prix F. R. Scott pour service exemplaire. Mes années comme enseignant à la Faculté de droit se sont avérées à la fois stimulantes et enrichissantes. Elles m’ont permis d’apprécier d’autant plus l’importance de donner aux jeunes une éducation de qualité, une éducation comme tant d’étudiants de McGill ont eu la chance de recevoir.
Je suis particulièrement touché d’avoir reçu le prix F. R. Scott — un grand Canadien qui croyait fermement à l’éducation et au droit, un ami. Il a écrit ceci :
Le monde est mon pays
La race humaine est ma race
Comme nous tous, il rêvait d’un monde meilleur, un monde où les Canadiens et les gens d’ailleurs pourraient s’instruire librement, comme les étudiants de McGill sont privilégiés de le faire.
Je suis heureux d’être nommé visiteur de l’Université McGill, de prôner l’échange des connaissances et de raviver les liens étroits qu’entretient l’école avec le bureau du gouverneur général et la Couronne.
Le moment est bien choisi pour raffermir nos liens, surtout que nous célébrons cette année le jubilé de diamant de Sa Majesté la Reine. C’est la première fois qu’un tel jalon est franchi depuis le règne de la reine Victoria, qui a signé la charte royale de l’Université McGill en 1852. La charte, qui est plus ancienne que la Confédération, consacre le rôle de visiteur de l’Université McGill.
En leur qualité de représentants de la Couronne, plusieurs gouverneurs généraux ont été nommés visiteurs de McGill. À ce titre, ils ont encouragé le succès de l’université et l’avancement de l’apprentissage.
Bien que le rôle de visiteur ait évolué depuis la création de l’Université McGill, il est demeuré important. Il consiste à promouvoir l’importance de l’éducation à tous les niveaux, y compris au sein d’établissements comme McGill. Il consiste à s’adresser à des auditoires étrangers, pour leur faire connaître les avantages que procure une éducation canadienne. Il consiste à appuyer la diffusion des connaissances, sous toutes ses formes.
En tant que gouverneur général, j’ai comme priorité de renforcer l’apprentissage, de soutenir le travail de nos universités et de nos collèges, et d’encourager les établissements à éliminer les obstacles auxquels font face les étudiants d’aujourd’hui.
Je continuerai de parler à divers publics, au Canada et à l’étranger, des possibilités qu’offre l’éducation. Les universités jouent un rôle vital dans la création de centres d’enseignement supérieur où l’éducation évolue au rythme des besoins des étudiants. C’est pourquoi les établissements comme McGill, un chef de file dans ce domaine, sont si importants.
Vous êtes les bastions de l’apprentissage, les protecteurs des traditions, les guides de la prochaine génération. Je vous encourage à adopter une approche non conventionnelle et à aller au-delà de ce qui existe déjà.
En énonçant sa vision pour l’université, James McGill a légué une responsabilité. Pour l’avenir de notre pays, pour l’avenir de nos jeunes, nous devons continuer de bâtir un système d’éducation publique qui contribue à édifier le Canada auquel nous aspirons.
Je vous remercie de m’avoir conféré de si grands honneurs.
