Inauguration du Centre Stephen Hawking

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Waterloo, le samedi 17 septembre 2011

 

Quel plaisir pour moi que d’être ici pour l’inauguration du Centre Stephen Hawking du Perimeter Institute.

Le professeur Hawking a dit un jour qu’il n’avait qu’un seul but, celui de comprendre complètement l’univers, sa raison d’être et pourquoi l’univers est tel qu’il est.

Je ne crois pas être le seul à trouver que c’est une tâche pour le moins gigantesque!

Aujourd’hui, nous sommes plus aptes à répondre à certaines de ces questions qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire, car nous avons investi dans l’apprentissage et l’innovation et ce, non seulement grâce aux subventions gouvernementales, mais également grâce à la générosité d’organisations et d’individus qui ont la ferme conviction que les nouvelles découvertes sont essentielles à l’avancement de la technologie.

Pensons aux immenses progrès que notre société a accomplis en peu de temps. J’utilise souvent l’exemple de la presse à imprimer au 15e siècle en Europe occidentale, où il a fallu presque trois siècles pour que la majorité de la population en bénéficie. L’Internet, par contre, qui est la plus récente révolution dans le domaine des communications, a pris moins d’une décennie à se répandre sur plus de la moitié du globe. Nous avançons plus vite que jamais, et ce sont les chercheurs et scientifiques dévoués à leurs tâches qui ouvrent la voie.

Je suis fier, en tant qu’ancien président de l’Université de Waterloo, que cette ville ait attiré des cerveaux parmi les plus éminents de l’heure pour mener des recherches ici. En fait. Le professeur Hawking était justement à Waterloo l’année dernière pour un séjour de six semaines, afin d’y mener des recherches. Cet édifice, qui porte son nom, attirera d’autres scientifiques  résolus à percer les mystères de notre univers et à faire de nouvelles découvertes qui auront un impact sur nos vies.

En 2017, le Canada marquera le 150e anniversaire de la Confédération. C’est une occasion de réfléchir sur notre passé et sur notre évolution en tant que pays, et aussi d’envisager les nouvelles possibilités qui nous seront offertes grâce à l’accent que nous mettons aujourd’hui sur l’apprentissage et l’innovation.

J’ai en effet toujours eu la certitude que c’est sur l’apprentissage et l’innovation que reposent l’avenir de notre pays et l’avenir de l’humanité. Voilà pourquoi j’applaudis avec autant d’enthousiasme à l’agrandissement du Perimeter Institute. Ici, les plus éminents physiciens théoriciens peuvent laisser libre cours à leur imagination, apprendre et envisager ce qui pourrait être, à partir de ce qui est.

Le professeur Hawking aime souvent parler de l’avenir : l’avenir de la science, l’avenir de la planète, l’avenir de l’univers. À cela, je tiens à ajouter que nous devons réfléchir à notre rapport à la terre et à autrui et que nous devons envisager l’avenir de nos collectivités et de notre monde.

Comprendre la nature de l’univers et de tout ce que cela comporte n’est pas une mince tâche. Or, les gens de cet institut s’attaquent de front à ces questions.

Je crois opportun de terminer mon propos avec ces mots de George Bernard Shaw : « Certains regardent les choses comme elles sont et demandent ‘Pourquoi?’. Nous rêvons de choses comme elles devraient être, et demandons ‘Pourquoi pas?’ ».

J’invite ceux et celles qui cherchent sans cesse à faire de notre monde un lieu où il fait bon vivre et ceux et celles qui cherchent à répondre aux questions fondamentales que sont « pourquoi » et « pourquoi pas » à visiter le Centre Stephen Hawking, lieu de convergence de la science et de l’imagination.

Merci.