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Toronto, le jeudi 2 décembre 2010
J’aimerais remercier le premier ministre McGuinty de nous avoir invités, Sharon et moi, à ce somptueux dîner.
Depuis mon installation, j’invite les Canadiens à se joindre à moi pour imaginer ce que pourrait être notre pays. Nous cherchons à devenir une nation éclairée et bienveillante, où tous les Canadiens peuvent réussir, contribuer au mieux-être de la société et développer leur plein potentiel. Nous voulons que le Canada soit un pays qui accroît et met en application les connaissances de ses citoyens afin de pouvoir améliorer le sort de tous, tant au pays qu’à l’étranger.
Cette vision repose sur trois piliers que j’ai évoqués : soutenir les familles et les enfants; accroître l’apprentissage et l’innovation; et encourager la philanthropie et le bénévolat.
Nous savons tous que les premiers colons qui se sont établis au Canada ont appris à veiller sur leurs voisins et à s’entraider, construisant ensemble des granges et des villages dans l’espoir d’une vie meilleure pour leurs enfants. Conscients de ce que signifie bâtir une famille, ils ont encouragé la collaboration pour parvenir à leurs fins.
Le Canada éclairé et bienveillant que nous envisageons se mesurera à sa façon de développer les talents de ses citoyens et à sa façon d’utiliser leurs connaissances pour améliorer le sort de l’humanité.
Grâce aux connaissances qu’acquiert un enfant, celui-ci peut développer ses facultés intellectuelles au meilleur de ses capacités, puis connaître le bonheur d’appliquer son savoir.
Le Canada se doit de bâtir une société qui apprend, tout en prônant une société d’entraide, une société qui se tourne vers l’extérieur, au-delà de ses frontières, vers le reste du monde.
Or, tout commence par l’apprentissage. En cette ère de mondialisation, le leadership se mesure à la force de nos idées et au rythme auquel nous innovons.
En 2017, le Canada célébrera son 150e anniversaire. En 2017, nous voulons être une société éclairée et bienveillante, une société qui innove, qui fait valoir ses talents et qui utilise les talents de chaque citoyen et citoyenne.
En terminant, j’aimerais vous citer cette phrase célèbre de George Bernard Shaw :
« Certaines personnes voient les choses et se demandent “pourquoi?”
Nous rêvons de choses qui n’existent pas encore et nous demandons “pourquoi pas?” »
Je vous remercie.
