Ce contenu est archivé.
Réception offerte par le maire de Vancouver
Vancouver, le mercredi 10 février 2010
Je suis ravie d’être de retour à Vancouver aujourd’hui. Vous savez à quel point j’aime votre ville. Son énergie, ses habitants. Le tout animé de l’esprit olympique.
Comme vous le savez, j’ai accepté d’être la présidente d’honneur de la Trêve olympique, et j’ai eu hier le plaisir d’inaugurer, en votre présence, les superbes installations de la Trêve olympique. La Trêve olympique est un rappel d’une tradition très ancienne d’édification de la paix et d’engagement envers la paix, la solidarité et l’union des efforts en vue de bâtir un monde meilleur.
L’humanité progresse quand cesse la confrontation et lorsque l’indifférence est vaincue.
Le 12 janvier, nous Canadiennes et Canadiens, comme le reste du monde, étions sous le choc.
Il a suffi que la terre tremble avec une fureur sans précédent pour que des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes se retrouvent ensevelis sous les décombres.
Pour que des milliers de vies basculent, brisées par le désespoir et la douleur, non loin de nous dans les Amériques, sur cette île à laquelle beaucoup d’entre nous aujourd’hui sommes attachés par les racines et par le cœur.
Ces secousses intenses, voire interminables, ont ébranlé le monde, y compris le Canada.
Des visions d’horreur sont parvenues jusqu’à nous. Nous en sommes encore profondément bouleversés.
Nous avons été sous le choc. Certains étaient sans nouvelles. D’autres pleuraient leurs morts.
Dès les premières images, les premiers témoignages, un vaste mouvement de solidarité a balayé le Canada et le monde entier et a traversé les frontières pour rejoindre Haïti.
La poussière est retombée sur l’île.
Reste maintenant à soulager, à nourrir, à guérir, à reconstruire.
Mais si vastes que soient les besoins, plus vaste encore est notre volonté d’y répondre.
Je suis convaincue que cet élan de générosité et de compassion, conjugué aux efforts du peuple haïtien, réussiront à contrer les forces de la destruction.
Merci à vous, les enfants, qui nous montrez que la solidarité n’a pas d’âge.
Merci à vous de l’UNICEF, qui êtes là, sur le terrain, et qui accomplissez un travail remarquable.
Merci à vous, de la ville de Vancouver, qui faites tellement alors que vous avez tant à faire et qui nous rappelez aujourd’hui de belle façon que passer au vert, c’est aussi être solidaire.
Merci à vous, de la diaspora, qui êtes des maillons essentiels de cette chaîne de fraternité qui entourent Haïti en ces temps extrêmement éprouvants.
Alors que la jeunesse sportive du monde entier repousse les limites de la performance humaine, n’oublions pas nos frères et nos sœurs d’Haïti dont le quotidien est une leçon de courage, d’endurance et d’espoir.
