9e remise annuelle des Prix canadiens de recherche en santé

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Ottawa, le mardi 16 novembre 2010

 

Bonsoir.

Je suis heureux d’assister à cette cérémonie et de souligner avec vous le 10e anniversaire des Instituts de recherche en santé du Canada.

Dix ans après la création de cet organisme, connu par son acronyme, IRSC, nous pouvons affirmer avec certitude qu’il y a maintenant un plus grand nombre de bourses et de chercheurs subventionnés, plus de stagiaires et plus d’institutions partout au Canada, où sont entreprises des recherches en santé financées par les IRSC.

Dans mon discours d’installation, j’ai exprimé mon désir de prôner un Canada éclairé et bienveillant. Un pays où tous les Canadiens pourront cultiver leurs talents; où tous les Canadiens pourront réussir et faire leur part.

J’ai expliqué que, pour réaliser cette vision, je comptais axer mes efforts sur trois piliers : l’appui aux familles et aux enfants; l’accroissement de l’apprentissage et de l’innovation; et l’incitation à la philanthropie et au bénévolat.

Ce soir, j’aimerais attirer brièvement l’attention sur l’un de ces piliers : l’apprentissage et l’innovation. Je dois dire que l’occasion  autant que l’auditoire sont des plus appropriés pour qui veut traiter de ce sujet.

Après tout, la recherche en santé en appelle à la fois à l’intelligence et à la bienveillance et se situe donc au point de convergence du cœur et du cerveau. C’est dans ce domaine que les meilleurs scientifiques poursuivent leur quête de l’excellence en se mettant au service de l’humanité. C’est là que l’innovation débouche sur la découverte.

Il est également intéressant de souligner que, dans le milieu de la recherche, la collaboration est devenue la norme et que les approches interdisciplinaires sont de plus en plus profitables. La création de partenariats avec d’autres organismes de recherche et de financement, tant au Canada qu’à l’échelle  internationale, ainsi qu’avec le secteur privé est devenu le mode de fonctionnement privilégié.

J’aimerais préciser ici l’importance que revêt la collaboration, qu’elle soit interdisciplinaire ou inter-frontalière. Nous ne vivons plus dans un monde linéaire, où l’acquisition du savoir se fait en silos

Ainsi, il aurait été impossible de faire des progrès en génomique sans les développements en technologies de l’information qui ont permis de stocker et de traiter d’énormes quantités de données. La recherche en génomique a des répercussions dans notre société, dans nos vies, et peut changer le monde. Le partenariat entre les mathématiques et la biologie a donc été crucial.

Ces liens constituent en outre les fondements d’un dynamique échange de connaissances entre les chercheurs et ceux qui utilisent ce savoir.

Pour la deuxième année consécutive, le Prix Galien s’est associé aux IRSC comme partenaire pour cette remise de prix annuelle.

Grâce aux efforts concertés des IRSC et aux réalisations en matière de transformation des connaissances, il est désormais courant de voir des équipes chargées des politiques de divers niveaux de gouvernement travailler directement avec des chercheurs en santé pouvant fournir des faits à l’appui ou mener des recherches pour répondre à un problème donné.

Avant de conclure, j’aimerais ajouter que les patients ont également des partenaires en recherche.

Je sais que le docteur Beaudet a également beaucoup accompli pour rallier les appuis en faveur d’une nouvelle vision de la recherche axée sur le patient, c’est-à-dire une recherche qui tient compte directement de ce qui se passe du côté du patient.

Pour moi, cette soirée est une célébration du partenariat, une célébration de la quête de l’excellence et une célébration d’anniversaires.

Depuis la création des Instituts de recherche en santé du Canada, il y a eu une hausse significative du nombre et de la qualité d’articles et d’ouvrages de chercheurs canadiens en santé. C’est ainsi que le Canada figure habituellement parmi les quatre premiers pays pour ce qui est du nombre de citations par exposé.

Il y a quelques semaines, j’ai assisté à la remise des prix de la Gairdner Foundation. J’ai n’ai pu qu’admirer le dévouement et la détermination de ces éminents lauréats, qui s’étaient posé la question, « et si? » ou même « pourquoi pas comme ceci? ». Ils partagent les résultats de leurs travaux, de leurs découvertes. C’est la raison pour laquelle nous les appelons des pionniers.

J’aimerais féliciter les lauréats de ce soir et vous dire que je ne serais pas étonné de vous revoir.

Aux IRSC et à vos partenaires, notamment le Prix Galien, je tiens à vous dire que je suis très impatient de voir ce que réserve la prochaine décennie pour la recherche en santé.

Merci.