Point des arts - Prix littéraires

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Point des arts tenu dans la foulée de la remise des
Prix littéraires du Gouverneur général de 2009

Rideau Hall, le mercredi 25 novembre 2009

Mon mari Jean-Daniel Lafond et moi vous souhaitons la plus cordiale bienvenue à ce 43e Point des arts, le quatrième que nous tenons dans le cadre des Prix littéraires du Gouverneur général.

Nous sommes ravis que vous, nos lauréats, ayez accepté de quitter votre solitude bienveillante, le temps d’éclairer la discussion d’aujourd’hui sur la singularité d’une écriture, d’une littérature canadienne, comme l’évoque le thème de ce Point des arts.

Dans le vif du sujet, permettez que j’attire votre attention sur ce lieu, cette salle où plusieurs éléments de notre canadienneté sont rassemblés, s’interpellent et nous interpellent. D’abord, ce tableau qui nous place sous les auspices de l’Oiseau tonnerre et de toutes les créatures et espèces vivantes rassemblées et en interrelation.

Vous, les auteurs, êtes des créateurs de l’ombre. Merci de passer aujourd’hui de l’ombre à la lumière, le temps de nous aider à cerner la spécificité d’une écriture, d’une littérature canadienne.

Peu d’occasions vous sont offertes de faire la rencontre de ceux et de celles qui vous lisent ou qui assurent votre rayonnement.

Aussi nous apparaissait-il important que ce forum soit une occasion de partage, entre vous et vos lecteurs, de même qu’avec tout le milieu de l’édition et des lettres. Voilà pourquoi nous avons ouvert cet espace de dialogue au plus grand nombre, et je remercie le public d’avoir répondu si chaleureusement à l’appel.

Il nous apparaissait important que ce forum soit une occasion de partage, entre vous et vos lecteurs, de même qu’avec tout le milieu de l’édition et des lettres. Voilà pourquoi nous avons ouvert cet espace de dialogue au plus grand nombre, et je remercie le public d’avoir répondu si chaleureusement à l’appel.

Comme le mentionnaient un peu plus tôt Carol et Barbara, ce Point des arts est aussi une occasion de célébration puisque nous soulignons cette année le 50e anniversaire de la prise en charge, par le Conseil des arts du Canada, du financement et de la gestion des prix littéraires créés par mon prédécesseur, Lord Tweedsmuir — John Buchan sous son nom de plume.

L’existence même de ces Prix littéraires, l’engagement indéfectible du Conseil des arts, qui s’échelonne sur un demi-siècle, le nombre de catégories présentées, tant en langue française qu’en langue anglaise, voilà qui démontre bien, à mon sens, à quel point la littérature au Canada est foisonnante et d’une diversité incomparable.

Nous avons parmi nous, pour nous en parler, deux panélistes formidables. Il s’agit de Serge Bouchard, écrivain, communicateur, conférencier, complice de la première heure  avec lequel Jean-Daniel a souvent entamé de grands dialogues à la radio, et de Noah Richler, lui aussi écrivain, producteur, animateur, chroniqueur littéraire et journaliste aguerri.

Merci, messieurs, de cette contribution généreuse et appréciée.

Tout au long de la soirée, une modératrice exceptionnelle, Roseann O'Reilly Runte, lancera des pistes de réflexion pour relancer la discussion, à la lumière de ses vastes connaissances littéraires, de son bagage universitaire et de sa démarche créatrice. Nous l’en remercions du fond du cœur.

Et maintenant, je cède la parole à Jean-Daniel, cinéaste, philosophe, ardent défenseur de la culture et des arts, à qui l’on doit d’avoir ajouté la réflexion à la célébration des Prix du Gouverneur général par la création du Forum du Point des arts/Art Matters, que nous tenons non seulement ici, à Rideau Hall, mais en route, dans nos déplacements au pays et à l’étranger.

Pour la 43e fois, à toi Jean Daniel…