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Bicentenaire de la Chambre de commerce de Québec
La Citadelle, le vendredi 18 septembre 2009
C’est une joie pour moi de vous accueillir à la Citadelle, la résidence officielle du gouverneur général à Québec.
Cette résidence est un lieu unique, un lieu de mémoire, mais qui doit s’inscrire au cœur des réalités d’aujourd’hui et les répercuter. Nous aimons venir y travailler et je profite de toutes les occasions pour l’ouvrir à la population et la mettre en valeur.
D’autant plus qu’elle est située au cœur d’une ville où tant de pages de notre histoire collective ont été écrites.
Au cours des quatre derniers siècles, Québec est devenue le lieu d’une vie politique, littéraire, artistique et économique francophone dont le rayonnement s’étend d’un bout à l’autre du Canada.
Québec est aussi devenue un espace de rencontre international, comme en témoigne la tenue, l’an dernier, du Sommet de la Francophonie, du Sommet UE/Canada, et une somme d’autres rencontres et de rassemblement d’envergure internationale.
Et la Citadelle est à coup sûr l’un des plus beaux joyaux de la vieille capitale.
Quel lieu magnifique, donc, pour souligner deux cents ans d’histoire que ces remparts qui forment la seule fortification militaire demeurée intacte en Amérique du Nord.
Deux cents ans d’histoire. Examiner le chemin parcouru, c’est constater que nous sommes passés en un temps record d’une économie fondée sur la traites des fourrures, l’agriculture et les pêches à l’ère industrielle puis à celle des nouvelles technologies et de la mondialisation des marchés.
De par sa fonction portuaire, qui en fait une plaque tournante du commerce et un lieu privilégié de transit et d’échanges, la ville de Québec a toujours été aux premières loges de ces transformations.
Pas étonnant que soit né ici, au tournant du 19e siècle, un regroupement de gens d’affaires qui allait accompagner la ville de Québec dans ce développement et assurer sa prospérité.
Hier comme aujourd’hui, la Chambre de commerce de Québec n’a jamais reculé devant l’ampleur des défis que tout changement entraîne inévitablement.
Il n’y a qu’à voir la conviction avec laquelle elle s’efforce aujourd’hui de faciliter l’intégration des travailleurs immigrants, qui constituent une force vive dont on ne saurait se passer.
Il n’y a qu’à voir la façon dont elle s’emploie à concilier essor économique, développement durable, et développement humain.
J’ai trouvé ici, à Québec, au sein de la communauté des affaires, des chefs d’entreprises qui croient à leur responsabilité citoyenne, qui croient à leur responsabilité sociale de redonner et de soutenir les initiatives, les efforts de la société civile dans un esprit de partenariat, de réciprocité, de reconnaissance et de solidarité. Des chefs d’entreprises qui se sentent parties prenantes de la société civile.
À la fois tournée vers sa communauté et vers le monde, la Chambre de commerce de Québec m’apparaît d’autant plus pertinente de nos jours que les économies n’ont jamais été aussi inter-reliées.
La crise financière qui secoue tous les pays à l’heure actuelle met en lumière cette interdépendance accrue. Et par conséquence, l’urgence de travailler ensemble en vue de trouver des solutions communes aux problèmes qui nous touchent toutes et tous.
Oui, l’heure est à la coopération et à la solidarité, et c’est justement la raison d’être d’un organisme comme le vôtre : se regrouper, mettre les forces en commun, s’entraider, tisser des partenariats, garder des liens étroits avec les forces vives de notre société, contribuer au bien commun, au bien de l’ensemble, en vue d’atteindre un même objectif.
En effet, les intérêts que vous défendez dépassent ceux des membres que vous représentez pour embrasser ceux de l’ensemble.
Vous contribuez aux efforts de revitalisation de la ville.
Vous faites progresser des dossiers et des projets qui favorisent sa croissance et renforcent son influence sur les scènes nationale et internationale.
Et c’est toute la population du grand Québec qui en tire profit.
Ce que vous proposez aux gens de Québec, c’est une vision. Celle d’une ville prospère, dynamique, harmonieuse, ouverte sur le monde, qui sait mettre en valeur ses nombreux attraits, comme nous l’ont si bien démontré l’an dernier les festivités du 400e anniversaire de la fondation de Québec.
Vous êtes une force motrice, qui tire la ville de Québec et sa région vers l’avant.
Certes, Québec ne serait pas la même sans vous et sans votre contribution inestimable à sa prospérité et à sa qualité de vie.
On dit que le passé est garant de l’avenir. C’est donc sur cette promesse d’espoir que je vous offre mes meilleurs vœux de succès à l’occasion de votre bicentenaire.
Longue vie à la Chambre de commerce de Québec!
