Déjeuner offert par la présidente de l’Assemblée nationale - Hongrie

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Déjeuner offert par la présidente de l’Assemblée nationale

Budapest, le lundi 24 novembre 2008

Je vous remercie, Madame la Présidente, de votre généreuse introduction. Mon époux et moi sommes particulièrement sensibles à votre accueil si chaleureux. Qu’il fait bon d’être au pays de Franz Liszt, Dennis Gábor, Robert Capa.

Je suis très émue de vous adresser la parole dans cette magnifique chambre de l’Assemblée nationale, évocatrice d’une histoire riche et porteuse d’un avenir prometteur.

Car c’est ici, dans cette chambre, que s’affirment les valeurs profondes qui animent le peuple hongrois : la liberté, la tolérance, le respect des droits humains et la promotion de la démocratie.

Notre visite en République de Hongrie se veut une confirmation  des liens fraternels qui unissent les citoyens de nos deux pays, de la qualité des relations bilatérales qu’entretiennent nos deux États et de notre collaboration fructueuse au sein d’organismes multilatéraux, notamment la Francophonie, dont le dernier Sommet se tenait à Québec le mois dernier, et au sein de l’Otan où nos Forces armées sont engagées côte à côte dans la sécurisation et la reconstruction de l’Afghanistan.

Il y a 52 ans, le Canada ouvrait ses portes aux milliers de réfugiés hongrois qui fuyaient l’oppression soviétique. Plus de 40 000 de vos compatriotes ont ainsi choisi de se faire une nouvelle vie chez nous.

Nous sommes fiers de leur contribution et de celle de leurs enfants à la renommée et à l’enrichissement du Canada : j’en veux pour preuve la chanteuse mondialement acclamée, Alanis Morissette, dont la mère, enseignante, a choisi de s’établir au Canada après la Révolution de 1956.

Madame la Présidente, il y a un peu plus d’un an, vous avez dirigé au Canada une délégation composée de plusieurs parlementaires ici présents et qui faisait suite à la visite d’une délégation de parlementaires canadiens en Hongrie en 2003. J’ai eu par ailleurs l’honneur d’accueillir le Président Sólyom à Ottawa, en avril 2007.

Ces visites, de même que celle que nous effectuons, sont autant d’occasions d’entretenir le dialogue et d’approfondir nos relations.

Je souhaite que ces échanges interparlementaires de part et d’autre de l’Atlantique contribuent à la recherche de solutions aux problèmes globaux, dont la quête de stabilité dans plusieurs parties du monde, l’équilibre toujours fragile entre croissance et écologie, et plus récemment la crise financière qui continue de sévir et qui est une source de préoccupations pour nos populations.

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, c’est dans cet esprit de solidarité que je lève mon verre.

Longue vie à l’amitié entre le Canada et la Hongrie!