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Le 25 avril 2006
« Un homme et sa famille se sont réfugiés dans la forêt, persécutés pour leur religion. Évitant d’être repérés, ils fouillent le sol à la recherche d’une maigre pitance. Un jour, après s’être éloigné à la recherche de nourriture, l’homme retrouve avec horreur sa femme, son enfant, d’autres membres de sa famille et des amis poignardés à mort. C’était la vie durant l’Holocauste.
Le Jour commémoratif de l’Holocauste offre aux Canadiennes et aux Canadiens l’occasion de réfléchir sur l’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité. Une période durant laquelle les gens étaient jugés selon la couleur de leur peau, leur orientation sexuelle et, surtout, leur religion. Depuis des années, la communauté juive souligne Yom Hashoah, une journée qui commémore les plus de six millions de femmes, d’hommes et d’enfants qui ont péri parce qu’ils étaient juifs. Aujourd’hui, les survivants racontent leurs histoires et transmettent les récits d’horreur afin que leurs enfants et les générations futures n’oublient jamais.
L’an dernier, les leaders du monde entier se sont rassemblés pour souligner le 60e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau, où l’être humain était devenu le numéro qu’on avait tatoué sur son bras. Nous nous souvenons, maintenant comme alors, de la perte d’êtres chers, d’amis et de ceux que nous ne connaîtrons jamais.
D’un bout à l’autre du pays, les Canadiennes et les Canadiens profiteront de cette journée pour enseigner à leurs enfants cette accablante page de l’histoire. Malgré tout, la douleur de ce souvenir est porteuse d’un espoir, l’espoir que, en continuant de raconter ces terribles tragédies et ces histoires de survie héroïque, les gens seront sensibilisés à l’importance de travailler ensemble pour que cela ne se reproduise plus jamais. »
Michaëlle Jean
