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Le 8 novembre 2005
Le jour du Souvenir est souligné de bien des manières. Dans certaines écoles, les enfants se rassemblent dans l’auditorium pour entendre des présentations, de la musique et des discours; d’autres préfèrent se remémorer la bravoure de nos anciens combattants, dans le recueillement; et d’autres se joignent à leurs concitoyennes et concitoyens pour des cérémonies du jour du Souvenir qui se déroulent à la grandeur du pays, en hommage à nos braves compatriotes qui ont tout donné pour défendre leur pays et pour lutter contre la tyrannie dans le monde.
Aujourd’hui, nous nous rappelons que la 11e heure du 11e jour du 11e mois de 1918 a marqué la fin des combats de la Première Guerre mondiale. Autant cette journée a dû en être une de célébration et de triomphe, autant elle a dû susciter des sentiments doux-amers chez les millions de citoyens dans le monde qui, épuisés après des années de pertes et de destruction, pouvaient enfin oser envisager la reconstruction de leurs villes, de leurs pays et de leurs familles. De nos jours, le 11 novembre est l’occasion de nous souvenir et de réfléchir sur l’énorme coût que notre pays, et surtout nos anciens combattants, ont payé pour défendre la liberté.
Tout au long de l’année, le Canada a célébré l’Année de l’ancien combattant. Les pèlerinages en Normandie, en Italie et aux Pays-Bas ainsi que les activités commémoratives qui ont eu lieu au Canada pour souligner le 60e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale ont démontré que nous n’avons pas oublié nos forces canadiennes et qu’elles demeureront toujours dans la mémoire de celles et de ceux qui leur doivent d’avoir retrouvé la liberté. Le mois dernier, j’ai eu le privilège de me joindre à une délégation d’anciens combattants autochtones qui entreprenaient une tournée spirituelle à Beny-sur-Mer et à Juno Beach, en Normandie. J’ai apprécié plus que tout cette occasion qui m’a été offerte d’être à leurs côtés durant cet incroyable pèlerinage. D’avoir partagé avec moi ce qu’ils ont vécu durant la guerre m’a aidée à mieux comprendre ce que nos anciens combattants représentent pour ce pays et ce que leur expérience signifie pour eux. Tout en réfléchissant sur le passé, n’oublions pas celles et ceux qui, chaque jour, arborent fièrement l’insigne canadien afin de faire régner la paix et la sécurité dans le monde.
J’ai l’espoir que les Canadiennes et les Canadiens se rassembleront pour prendre un moment et se souvenir de ceux à qui nous devons la chance de vivre dans un pays de tolérance, d’espoir et de liberté.
Michaëlle Jean
Novembre 2005
-30-
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