- Trinity Bay, Terre-Neuve-et-Labrador
Décorations pour actes de bravoure
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Médaille de la Bravoure
- Date d'admission : 26 juin 1989
- Date de l'investiture : Le 11 décembre 1989
Le 6 décembre 1987, un membre de l'équipage du chalutier de pêche Atlantic Elizabeth, de Terre- Neuve, tomba par-dessus bord. Une bouée de sauvetage reliée à une corde fut lancée à l'homme qui portait une veste de sauvetage, mais celui-ci dériva hors de vue dans la noirceur. Le navire changea alors de direction et repéra l'homme au moyen de phares de recherche. L'équipe lui lança une autre bouée qu'il parvint à attraper. Voyant que l'homme perdait conscience dans les eaux froides, M. Harold Miller plongea à sa rescousse. Il rejoignit l'homme désormais inconscient, lui maintint la tête hors des flots agités et le ramena jusqu'au chalutier.
* Il s'agit de la deuxième décoration pour bravoure décernée à M. Miller. -
Croix de la Vaillance
- Date d'admission : 6 avril 1981
- Date de l'investiture : Le 19 juin 1981
Lester Robert Fudge, C.V.
Harold Gilbert Miller, C.V.
Martin Sceviour, C.V.
Croix de la vaillance
Lester Fudge, Harold Miller et Martin Sceviour ont tous trois risqué leur vie, le 19 novembre 1978, pour sauver douze hommes de l'équipage du chalutier danois Remoy. Le bâtiment s'était trouvé pris dans une mer très houleuse à 13 kilomètres environ au large de Nain (Labrador), et donnait dangereusement de la gîte. Le S.O.S. de l'équipage en détresse était parvenu à Nain tard dans la nuit. Le bateau de pêche Zermatt prit aussitôt la mer dans les pires conditions atmosphériques, avec des vents de 100km à l'heure et des embruns verglaçants. Le Zermatt se rapprocha autant que possible du Remoy, qui s'était échoué sur un banc de sable, dont le moteur était en panne, et qui était recouvert de glace et sur le point de chavirer. MM. Fudge, Miller et Sceviour se portèrent alors volontaires pour tenter, avec un embarcation à moteur de 20 pieds, de sauver l'équipage en détresse. Le froid était si rigoureux que toute chute à l'eau eut, en moins d'une minute, entraîné la mort. Les trois hommes, obligés d'écoper l'eau que les vents déchaînés et les vagues, hautes de cinq pieds, rabattaient sur leur frêle esquif, n'avançaient que très lentement. Ils parvinrent enfin à embarquer sept hommes sur le Zermatt et courageusement s'en retournèrent vers le Remoy, sur une mer en furie, à travers des glaces morcelées, sauvant ainsi les autres membres de l'équipage du Zermatt.
