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Ottawa (Ontario), le mercredi 6 novembre 2013
Je suis ravi d’être ici pour souligner le 10e anniversaire de cette importante initiative.
L’African Institute for Mathematical Sciences est, à tout point de vue, une initiative vitale et inspirante.
Les mathématiques, comme la musique, sont un langage universel, un langage qui renforce autant d’éléments dans nos vies et nos sociétés. Sans les mathématiques, les progrès remarquables en sciences et en technologie qui soutiennent et transforment notre mode de vie seraient impossibles.
Bref, les mathématiques sont fondamentales.
C’est pourquoi l’enseignement et l’étude des sciences mathématiques sont tout aussi importants pour notre bien-être. C’est cette constatation qui a mené, il y a dix ans, à la création de l’AIMS, une organisation vouée à la promotion des mathématiques et des sciences en Afrique.
Plus tôt cette année, j’ai eu le privilège de me rendre en Afrique, plus précisément au Ghana, au Botswana et en Afrique du Sud. J’étais heureux de compter Jean Lebel, président du Centre de recherches pour le développement international, parmi les membres de notre délégation.
Nous avons entre autres visité le département d’astronomie de l’Université du Cap, où une équipe formée de chercheurs canadiens, africains et d’ailleurs travaille à la conception du plus grand et plus sensible radiotélescope au monde.
Quelle joie de savoir qu’un tel projet est en cours sur le continent africain et que le Canada y participe.
L’AIMS fait partie intégrante du mouvement de renforcement des capacités mathématiques et scientifiques en Afrique, qui lui-même s’inscrit dans la renaissance globale en matière d’apprentissage que connaît l’Afrique.
Une réelle impulsion se fait sentir, et le potentiel est exaltant.
Comme Kofi Annan l’a dit :
« L’éducation est un droit de l’homme porteur d’un immense pouvoir de transformation. La liberté, la démocratie et le développement humain durable reposent sur ce droit. » [traduction]
Il est fantastique que le Canada participe à cet effort, grâce au leadership avisé du Centre de recherches pour le développement international.
Le Canada a versé 20 millions de dollars à l’AIMS en 2010; il s’agissait à l’époque de la plus grande contribution d’un pays et elle a encouragé d’autres donateurs à faire de même. Par exemple, le département du Développement international du Royaume-Uni est devenu un donateur de l’AIMS en 2012 et a demandé au Centre de recherches pour le développement international de gérer sa contribution de 29 millions de dollars.
L’initiative « À la recherche du prochain Einstein » de l’AIMS suscite tout autant d’enthousiasme. Le Perimeter Institute for Theoretical Physics de Waterloo y participe en contribuant à l’établissement d’un réseau de centres de l’AIMS en Afrique, afin de créer une masse critique d’éminents cerveaux scientifiques et techniques en Afrique.
Ces initiatives illustrent bien le pouvoir de la diplomatie du savoir, qui amène des gens, des institutions et des nations à travailler ensemble, au-delà des frontières et des disciplines, pour enrichir nos connaissances et améliorer la condition humaine.
Je tiens à remercier et à féliciter toutes les personnes qui ont travaillé avec acharnement au fil des ans pour assurer le succès de l’AIMS.
Je vous souhaite une merveilleuse soirée.
