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Toronto (Ontario), le vendredi 26 avril 2013
Je suis enchanté d’être parmi vous et reconnaissant au Canadian Club de Toronto de nous donner la chance de nous réunir ainsi. Le Club, institution publique vénérée depuis plus d’un siècle, est une tribune qui a permis à des générations de Canadiennes et de Canadiens de se rencontrer, d’échanger des idées et de consacrer leur talent et leurs ressources à la recherche de solutions aux problèmes les plus pressants de notre époque.
Ce sont d’ailleurs cette ouverture d’esprit et cette volonté de collaborer pour régler les problèmes qui m’amènent ici aujourd’hui.
Le jour de mon installation en tant que gouverneur général, j’ai clairement expliqué que je considère mon mandat comme un appel du devoir. J’ai aussi indiqué que mon épouse, Sharon, et moi désirons réunir les Canadiens, de tout âge et de tout horizon, en vue de créer une nation avertie et bienveillante.
Une nation avertie et bienveillante est à même d’appuyer les enfants et les familles, d’encourager la philanthropie et le bénévolat, et de privilégier l’apprentissage et l’innovation. Ces piliers ont une chose en commun : l’inclusivité.
L’inclusivité peut être personnelle — et qualifier une relation entre des individus ou des petits groupes de gens — ou institutionnelle. À l’échelle internationale, l’inclusivité est déterminée par la façon dont nous créons nos institutions publiques.
Au Canada, nous avons établi des institutions politiques et économiques sans pareil qui permettent à nos citoyens de réaliser leur plein potentiel, d’apprécier une véritable liberté et de vivre une vie enrichissante, satisfaisante et éloquente.
Depuis mon entrée en fonction, il y a 30 mois, Sharon et moi encourageons les Canadiens à examiner de près les piliers de l’inclusivité et à les appliquer de manière concrète dans leur propre vie, c’est-à-dire dans leur communauté et dans leur ville.
Nous pourrons pleinement célébrer le 150e anniversaire de la Confédération en 2017, sachant que nous avons fait du Canada un pays où il fait bon vivre, travailler et élever nos familles.
Ces trois piliers ont une large portée.
J’aimerais me concentrer aujourd’hui sur un aspect précis des piliers de mon mandat, soit l’apprentissage, qui est pour moi une passion et une vocation depuis 45 ans.
J’ai passé ma vie d’adulte à réfléchir — en tant que professeur, gestionnaire et dirigeant d’université — à la façon dont les hommes, les femmes, les jeunes et les enfants acquièrent des connaissances, les enrichissent et les exploitent.
Les deux années et demie qui viennent de s’écouler m’ont amené à voir les choses d’un autre œil et à mieux comprendre l’évolution et l’état actuel de l’apprentissage au Canada, ainsi que l’importance qu’il revêt pour l’avenir des Canadiens.
J’aimerais vous faire part de certaines de mes réflexions, dans l’espoir qu’elles susciteront un débat sérieux et aideront les Canadiens à trouver des solutions créatives. Car il nous faut analyser et agir. En ce qui concerne l’apprentissage au Canada, nous ne pouvons pas nous contenter du statu quo. Nous devons viser plus haut.
Mais pourquoi devrions-nous avoir de plus hautes aspirations?
Premièrement, bien qu’il soit efficace en regard de celui d’autres pays, notre système d’éducation n’est pas uniforme d’un bout à l’autre du pays. Nous devons veiller à ce que tous les citoyens — peu importe leur âge, leur revenu, leurs antécédents ou la région où ils se trouvent —, aient accès aux gens, aux outils et aux ressources qui leur assureront une éducation actualisée, pragmatique et stimulante.
Deuxièmement, notre laxisme nous nuit. Lorsque nous nous contentons du « strict minimum », rien ne nous pousse à nous pencher périodiquement sur notre rendement. L’apprentissage dans notre pays ne peut alors que s’affaiblir graduellement.
Nous devons réagir au laxisme par la quête de l’excellence dans nos façons d’enseigner et d’apprendre. Nous devons aussi faire l’éloge de ceux et celles qui excellent et tirer parti de leur labeur.
Troisièmement, les changements technologiques qui se succèdent à une vitesse folle nous entraînent vers l’avant, dévoilant au passage un vaste savoir au sujet de l’apprentissage, en particulier du fonctionnement du cerveau humain. Il nous faut nous ouvrir à ce nouveau savoir et aux percées de la technologie, pour nous en servir afin de faire progresser l’apprentissage au Canada.
Quand je pense aux multiples formes que prennent l’apprentissage et le changement, une phrase d’Eric Hoffer me vient à l’esprit : « En période de changement, ceux qui apprennent ont la Terre en héritage, pendant que les érudits se révèlent magnifiquement outillés pour faire face à un monde qui n’existe plus. »
Or, comme toute époque est une période de changement, cette brève affirmation d’Eric Hoffer nous fait comprendre que l’éducation doit invariablement préparer les apprenants à affronter le monde de demain. En ce sens, la pensée d’Hoffer fait écho à ce que prédisait un dirigeant d’entreprise, Alfred Perlman, il y a des dizaines d’années déjà, c’est-à-dire qu’au XXIe siècle, la plupart des adultes gagneraient leur vie à apprendre.
Cela étant, quels devraient être nos objectifs en matière d’apprentissage?
Hugh MacLennan, l'un de nos grands nouvellistes, a déclaré un jour que le Canada était une nation de perdants. Ce n’était pas là une insulte, au contraire. Il voulait plutôt dire qu’un bon nombre d'entre nous étaient venus au Canada — bien souvent pour échapper à l'oppression, à la famine ou à la guerre dans leur pays natal — afin de s’assurer une vie meilleure, à eux et à leurs familles.
Depuis des générations au Canada, l'avancement et le succès passent avant tout par l’éducation publique, ce qui n’est pas le fruit du hasard. En effet, nous en avons fait une priorité et avons travaillé fort, plus que la plupart des autres pays, pour qu’il en soit ainsi.
L’éducation au Canada a cela de merveilleux qu’elle est accessible à tous, de la maternelle jusqu’à l’enseignement postsecondaire. Nous, les Canadiens, comme les générations qui nous ont précédés, avons fait un choix conscient. Nous avons choisi de ne pas réserver l’éducation à une élite ou encore à la classe dirigeante.
En conséquence, depuis fort longtemps déjà, l’éducation publique met sur le chemin de la réussite les Canadiens de naissance et les nombreux immigrants. L’égalité des chances dans l’apprentissage a aussi provoqué l’essor de collectivités entières. Nos ancêtres pionniers en connaissaient déjà le pouvoir. Ils n’ont pas tardé à bâtir des églises et des écoles aussitôt que les terres ont été défrichées et que les granges et les maisons ont été érigées. Le germe de leur sagesse a fructifié parmi ceux et celles qui ont suivi, jusqu’à notre génération.
Dans mes fonctions d’enseignant, d’administrateur et de cadre supérieur, j’ai pu constater que l’éducation publique avait le pouvoir de transformer des vies et d’enrichir notre pays, ce dont je peux moi-même attester. La plupart des succès que j’ai connus dans ma vie peuvent effectivement être attribués à l’éducation de grande qualité que j’ai reçue.
Pourtant, ce chemin de la réussite est inaccessible à bien des Canadiens, car nous ne sommes pas encore parvenus à assurer pleinement l’égalité des chances dans l’apprentissage.
- Le calibre de l’éducation dans certaines régions de notre pays est nettement inférieur à ce qu’il est dans d’autres régions. Il en est de même pour les disparités entre un bon nombre de régions isolées et les zones urbaines du Canada.
- Les districts mieux nantis des régions métropolitaines bénéficient souvent de beaucoup plus de ressources que les quartiers pauvres.
- Les minorités visibles et les nouveaux Canadiens se heurtent à certains obstacles dans le domaine de l’apprentissage.
- En outre, nous ne reconnaissons toujours pas les études et les titres de compétence des immigrants nouvellement arrivés et nous n’en tirons pas pleinement parti.
Fait particulièrement préoccupant, un grand nombre d’enfants ne parviennent pas, sans y être pour quoi que ce soit, à se servir de leur instruction comme tremplin pour s’épanouir et s’engager dans une carrière fructueuse.
Entre le primaire et l’enseignement postsecondaire, les niveaux de scolarité peuvent être répartis en cinq catégories. Au Canada, dans les quatre catégories supérieures, les enfants dépassent le niveau de leurs parents dans une plus forte proportion. Pour ces catégories, notre pays figure parmi ceux qui arrivent le mieux à permettre aux enfants d’aller plus loin que leurs parents. Or, en apprentissage, le succès engendre le succès.
À l’inverse, les enfants dont les parents affichent le niveau de scolarité le plus bas ont bien moins de chances que les autres de dépasser la scolarité de leurs parents. À l’échelle mondiale, nous nous classons dans les pays de l'OCDE qui ont le plus de mal à aider les enfants de cette catégorie à surpasser leurs parents.
Si nous faisons une analogie entre l’apprentissage et le jeu des serpents et échelles, nous pouvons dire que la situation empire pour les enfants de la catégorie inférieure — soit 20 pour 100 des enfants —, tandis qu’elle s’améliore pour les autres.
Nous devons raviver notre engagement à l’égard de l’égalité des chances dans l’apprentissage. D’ici le 150e anniversaire du Canada, en 2017, nous devons combler le fossé entre les régions isolées et les zones urbaines, entre les riches et les pauvres et entre les nouveaux Canadiens et les citoyens de souche, mais également veiller à ce que tous les enfants — peu importe la scolarisation de leurs parents — puissent améliorer leur sort grâce à l’apprentissage. De même, nous devons assurer à tous les Canadiens une éducation de premier ordre qu’ils mettront à profit, tout comme les « perdants » dont parlait Hugh MacLennan, pour parvenir à la réussite.
J’ai mentionné plus tôt les fossés qui existent toujours en matière d’apprentissage au Canada. Or, le fossé entre les réalisations des populations autochtones et celles des autres groupes est un véritable gouffre.
Cet état de choses m’amène à une conclusion inéluctable : malgré les efforts déployés par des éducateurs dévoués et les succès retentissants enregistrés, l’éducation autochtone n’a pas rempli sa promesse en ce qui concerne les collectivités des Premières Nations, les Canadiens et, surtout, les garçons et les filles des Premières Nations.
J’en suis profondément attristé. Pourtant, les enfants et les jeunes des Premières Nations ont tant de talent, de créativité et de vigueur.
Ils sont néanmoins nombreux à abandonner l’école, même de plus en plus nombreux. La situation n’est guère plus reluisante pour ceux qui persévèrent, puisqu’il y a beaucoup trop de diplômés qui quittent l’école sans pour autant avoir acquis les connaissances de base nécessaires pour accéder à la formation professionnelle, encore moins aux études collégiales ou universitaires.
C’est donc dire qu’un grand nombre de jeunes gens issus des Premières Nations sont incapables de trouver un emploi, de se lancer dans une carrière et de contribuer à la croissance et à la prospérité de leurs collectivités.
Ce qui est plus préoccupant encore, c’est qu’ils vivent souvent dans des collectivités situées dans des régions du Canada riches en ressources qui connaissent une grave pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
Par ailleurs, les disparités flagrantes quant aux résultats scolaires des Premières Nations par rapport aux autres groupes font obstacle à l’accès universel à nos institutions politiques et économiques — les entreprises, les gouvernements, les lois —, ce qui affaiblit notre pays et l’empêche d’exploiter son plein potentiel.
Alors, que pouvons-nous faire pour que les élèves des Premières Nations restent à l’école, terminent leurs études, reçoivent une éducation de qualité et soient en mesure d’apporter une contribution utile à leur collectivité et à leur pays? Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre pourquoi l’éducation autochtone est dans un tel état.
Au Canada, nous préférons administrer un système d’éducation qui ne fonctionne pas plutôt que de manifester la volonté nécessaire pour créer et appuyer un système efficace. Il ne faut plus mesurer la réussite en fonction de l’habileté avec laquelle nous administrons un système défaillant.
Quand je parle de nous, je nous inclus tous, que nous soyons membres des Premières Nations ou non, éducateurs ou non, fonctionnaires ou non. Je ne suis pas ici pour jeter le blâme sur qui que ce soit. Je veux tout simplement aider les Canadiens à comprendre ce qui se passe pour trouver des solutions.
Mon expérience m’a enseigné cinq leçons.
La première est que nous devons nous assurer que toute décision et toute mesure prise par les écoles et par les autorités scolaires sert les intérêts des élèves et faire en sorte que l’éducation offerte soit, autant que possible, authentique, accessible, pertinente et empreinte de largeur d’esprit.
La deuxième est que nous devons veiller à ce que tous les acteurs du système soient encouragés à expérimenter et à accepter les risques raisonnables. L’encouragement prend diverses formes. Pensons aux expériences valorisantes et aux mesures risquées qui entraînent des résultats, à ces cas où on ne pénalise personne pour les nouvelles façons de faire qui partaient d’une bonne intention, mais qui se sont avérées infructueuses, ou encore aux occasions données à des hommes et à des femmes d’apprendre de leurs pairs.
La troisième leçon est que nous devons encourager les écoles et les autorités scolaires à chercher à s’associer à des partenaires capables de nous aider à ériger des écoles de grande qualité, où chaque élève mènera ses études à terme et acquerra les connaissances dont il aura besoin. Il peut s’agir d’anciens, de conseils scolaires provinciaux de régions voisines, de vastes organisations du secteur privé ou d’entreprises.
La quatrième est que nous devons rendre compte de nos décisions et de nos actions. Si nous ne prenons pas la responsabilité de nos échecs, nous serons peu encouragés à changer de cap. La reddition de comptes est le facteur clé de l’adaptation et, à terme, de l’amélioration.
La cinquième leçon est que nous devons oublier les idées préconçues et désuètes, et penser à ce que Thomas King, auteur et chroniqueur, appelle les « Indiens vivants » — c’est-à-dire ceux qui vivent parmi nous aujourd’hui, dont on entend parler dans les manchettes, qui demandent qu’on leur offre des occasions, qu’on les mette à contribution et qu’on les respecte.
Mon point de vue rejoint les principales constatations et recommandations énoncées dans le rapport du groupe d’experts qui s’est penché sur l’éducation des Autochtones au Canada, de la maternelle à la douzième année. Ce groupe composé de trois personnes était présidé par Scott Haldane.
Les membres du groupe d’experts ont fait preuve de ce leadership dont nous avons besoin. Ils ont frayé le chemin vers un système d’éducation des Premières Nations qui permettrait de combler les écarts dans les taux de diplomation et les résultats d’apprentissage entre les élèves des Premières Nations et les autres élèves. D’ici les 150e anniversaire du Canada, nous devons suivre ce chemin avec confiance.
L’excellence devrait également être le but de notre système d’éducation dans son ensemble. Rien n’empêche en effet le Canada de se doter des meilleurs cadres d’apprentissage qui soient à l’échelle mondiale, pour préparer les esprits les plus fertiles de la planète.
En offrant à tous des chances égales d’apprendre, nous nourrissons l’originalité par l’élargissement et la consolidation de la masse critique d’ingéniosité qui entraînera l’émergence de personnes très performantes.
Nous devons aussi souligner les réalisations exceptionnelles en enseignement, en apprentissage et en recherche. Lorsque nous mettons en lumière les hauts faits de nos penseurs émérites, nous nous acquittons du même coup de responsabilités bien particulières.
- Nous incitons la nouvelle génération de jeunes chercheurs canadiens à intensifier leur travail.
- Nous accélérons le transfert des connaissances au-delà des frontières et des disciplines, de sorte que le savoir peut être mis à l’épreuve, être façonné et être transformé en idées sages qui résisteront au temps.
- Nous révélons le pouvoir impressionnant de l’enseignement, de l’apprentissage et de la recherche dans la quête de réponses, de solutions et de moyens d’améliorer la vie des gens.
- Enfin, nous empêchons que n’apparaisse et ne se répande une culture anti-élitiste susceptible d’inhiber les aspirations et les réalisations.
L’un des bons moyens de promouvoir l’excellence en apprentissage au Canada est de présenter des candidatures et de remporter des prix internationaux. Récemment, j’ai confié à un groupe de 15 Canadiens éminents la tâche de cerner des approches novatrices que nous pourrions adopter pour encourager les Canadiens à briguer des récompenses internationales dans les domaines de l’apprentissage, de la recherche et de l’innovation, puis pour les appuyer.
Pour ma part, je saisis toutes les occasions de promouvoir les réalisations exceptionnelles en matière d’apprentissage. Par exemple, plus tôt cette semaine, Sharon et moi avons accueilli à Rideau Hall près de 200 invités pour la remise annuelle des Prix Killam. Nous avons souligné publiquement les réalisations des cinq lauréats afin de mettre en évidence les réussites remarquables en apprentissage et de les faire connaître au pays et au monde tout entiers.
Je sais néanmoins que cette célébration de l’excellence n’est que le point de départ de nos efforts pour établir un système d’éducation sans pareil. Nous devons en effet agir dans toutes les sphères de l’apprentissage : du préscolaire jusqu’aux échelons supérieurs de la recherche; de l’apprentissage structuré jusqu’à une culture qui privilégie résolument l’apprentissage tout au long de la vie.
- Nous devrions redoubler d’efforts en ce qui concerne l’éducation et les perspectives internationales.
- Nous devrions stimuler l’innovation dans nos établissements postsecondaires.
- Nous devrions nous pencher sur le calendrier scolaire et la raison d’être de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire.
- Nous devons établir une politique canadienne d’aide préscolaire bien pensée, au profit des enfants de moins de cinq ans.
- Nous devons concevoir de nouveaux moyens d’apprendre, qui tirent pleinement parti des nouvelles technologies de l’information et des communications.
- Nous devons trouver de meilleures façons d’aider les gens à passer des études au monde du travail, ainsi que de leur faire acquérir les compétences nécessaires pour réussir sur le marché du travail moderne.
- Nous devons mettre à profit ce que nous savons maintenant du fonctionnement du cerveau humain pour améliorer les méthodes d’apprentissage, surtout celles qui visent les enfants qui souffrent de troubles d’apprentissage ou ont des besoins particuliers, mais aussi ceux qui ont des aptitudes exceptionnelles.
Dans les mois et les années qui nous mèneront au 150e anniversaire du Canada, en 2017, en tant que Canadiens et Canadiennes, nous devrons poursuivre la discussion et commencer à imaginer des approches et des solutions pour pouvoir relever les défis que je viens d’évoquer.
Je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Comme le faisait remarquer le chercheur Martin Palmer, « le secret de la maîtrise en toute chose est de demeurer étudiant à jamais ».
Adhérons à ces sages paroles. Demeurons des étudiants dans l’âme pour atteindre de nouveaux sommets, et pousser plus loin l’apprentissage dans notre pays, tout en poursuivant notre mission commune, soit édifier la nation plus avertie et bienveillante dont nous rêvons tous.
Je vous remercie.
