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La Citadelle (Québec), le jeudi 14 février 2013
Bienvenue au Canada et bienvenue à la Citadelle pour la présentation des lettres de créance. L’endroit est particulièrement bien choisi pour parler de l’avenir diplomatique de nos pays.
La riche histoire de cette communauté regorge d’exemples de gens qui ont travaillé ensemble à l’amélioration du pays, de la société.
C’est d’ailleurs dans cette ville que des délégués provinciaux se sont réunis en 1864 pour discuter d’une éventuelle Confédération — le précurseur d’un Canada uni.
La Conférence de Québec, qui s’est déroulée dans l’ancien Parlement au parc Montmorency — non loin d’ici — a généré des propositions concrètes pour amener les Canadiens à collaborer à un avenir meilleur pour tous.
Pris dans le contexte mondial actuel, l’objectif de la Conférence de Québec est il si différent de notre propre but, à savoir bâtir un monde plus harmonieux?
Des relations plus étroites et optimales, des échanges interpersonnels, la transmission des connaissances, des nouvelles façons de collaborer. Ces objectifs modernes sont le fruit de simples discussions, au même titre qu’en 1864, il y a près de 150 ans.
Monsieur l’Ambassadeur Lloreda, c’est un plaisir de vous recevoir au Canada. Vu notre intérêt commun pour le droit, il me tarde de discuter avec vous de l’évolution du système judiciaire de votre pays.
Il est évident que la primauté du droit est essentielle à la création d’une société plus juste et équitable. J’espère que nos pays continueront de travailler ensemble à cet objectif.
Les possibilités d’améliorer les relations canado colombiennes sont quasi illimitées. Nous collaborons déjà de multiples façons, au profit de nos deux nations, et nous échangeons des connaissances dans divers domaines.
Nous participons au succès l’un de l’autre, sur les plans de l’investissement et du commerce, et nous aspirons tout autant à l’accroissement de la sécurité, de la paix et de la prospérité dans toute l’Amérique latine. Je sais que nos deux pays auront beaucoup à gagner de l’expérience que vous tirerez de votre affectation ici, durant les mois et les années à venir.
Monsieur le Haut Commissaire Cole, en tant que fonctionnaire de carrière, vous savez combien il est important de dévouer sa vie à une cause suprême — dans votre cas, à la diplomatie.
J’espère que vous aurez l’occasion, dans l’exercice de vos nouvelles fonctions, de découvrir ce pays, ses gens et ses possibilités. Vous constaterez notre désir de collaborer et d’établir de nouveaux partenariats qui conduiront à notre succès mutuel, ici et à l’étranger.
Malte et le Canada entretiennent des valeurs communes et des relations étroites, grâce en partie à la large communauté maltaise établie au Canada. Le commerce et les arts, en particulier, donnent à nos gens de nombreuses occasions de travailler ensemble. Notre partenariat nous tient à cœur et, à mesure que nous avançons, nous espérons solidifier nos liens et nos échanges. Il me tarde de parler avec vous de notre relation grandissante.
Finalement, permettez moi de vous remercier pour les services que vous rendez à vos pays respectifs ainsi qu’au Canada. La diplomatie joue un rôle vital dans le dialogue entre deux nations, et nous sommes heureux de pouvoir examiner des enjeux modernes avec vous — des diplomates expérimentés et résolus.
Bienvenue au Canada!
