Le 16 juin 2025
Sous réserve de modifications
Je vous souhaite la bienvenue et j’aimerais évoquer l’histoire de ce lieu.
Nous nous trouvons sur le territoire traditionnel de la Confédération des Pieds-Noirs – qui comprend les nations Kainai, Piikani et Siksika –, des Nations Stoney Nakoda – qui comprennent les Premières Nations Bearspaw, Chiniki et Goodstoney – et de la Première Nation Tsuut’ina.
Nous reconnaissons également le gouvernement métis d’Otipemisiwak et les Métis d’Otipemisiwak qui résident sur ce territoire, ainsi que toutes les personnes qui vivent dans la région visée par le Traité no 7 du sud de l’Alberta.
J’espère que vous appréciez ce que cette terre vous offre. Les arbres, les lacs et les rivières limpides, les montagnes à couper le souffle.
Malheureusement, non loin de ce superbe paysage, de nombreuses communautés luttent contre des feux de forêt. Dans l’ensemble de l’Ouest canadien, des personnes ont dû laisser derrière elles leur maison et leur communauté. Le feu a ravagé les habitats et la faune de la région.
Nous avons la chance d’être réunis ici aujourd’hui. Nous soulignons cette année les 50 ans du processus du G7, soit cinq décennies de coopération entre ses membres. Les dirigeants du G6 se sont réunis pour la première fois en 1975, à Rambouillet, en France. C’était leur façon de se mobiliser dans un contexte mondial ébranlé par l’incertitude économique. Lors de ce premier sommet, le groupe des Six a déclaré sa volonté de collaborer sur les enjeux mondiaux. Ensemble, les membres du groupe allaient affronter les crises et les incertitudes avec audace, créativité et conviction. Le Canada les a rejoints l’année suivante.
À Kananaskis, nous pouvons mettre cette rencontre à profit pour consolider l’avenir de notre sécurité énergétique.
La collaboration, l’apprentissage en commun et le respect mutuel sont des atouts majeurs. La collaboration est aussi une façon privilégiée de susciter l’espoir chez nos jeunes. J’ai eu ce soir de brèves discussions avec certains délégués et chefs d’État sur l’importance de mobiliser nos jeunes. La population évolue très rapidement. Même dans ma région d’origine, l’Arctique, la plupart des habitants du nord sont des jeunes, et nous devons vraiment les mobiliser.
Nous devons nous écouter les uns les autres. Vouloir connaître les différents points de vue. Voilà un bon point de départ. C’est la valeur de la diplomatie. Les divergences d’opinions font partie de la réalité, mais nous poursuivons la conversation. En apprenant à connaître nos partenaires, nous pouvons mieux comprendre leurs idées. Leurs luttes.
Vos discussions ont le potentiel d’ouvrir de nouvelles voies vers la paix. De nouvelles voies vers la sécurité énergétique. De nouvelles perspectives de prospérité pour nos populations. Quand nous nous déplaçons d’un endroit à l’autre, de l’hôtel aux autoroutes, en passant par les salles de réunion, nous ne sommes qu’une partie d’un ensemble beaucoup plus vaste. Un système interconnecté composé d’air, d’eau, de terre et de faune. Chaque élément de ce système naturel est nécessaire et dépend des autres. La même chose s’applique à nous.
Au nom de tous les Canadiens, je vous remercie de ce que vous apportez à ce sommet. Je vous souhaite d’avoir des conversations fructueuses demain. Mais maintenant, profitons de cette occasion pour faire connaissance.
Je lève mon verre à tous les leaders présents dans cette salle. Puissiez-vous embrasser la puissance de notre unité et sa capacité de faire progresser la paix et la sécurité dans le monde.
